Buddie's Toys est un magasin de jouets indépendant situé à Sidney, en Colombie-Britannique. Nous avons interviewé la propriétaire Lauren Powell pour en savoir un peu plus sur son histoire.

Comment avez-vous commencé à travailler dans l’industrie du jouet ?

Ma famille possède Buddies Toys depuis 1989. Je travaille dans le magasin depuis aussi longtemps que je me souvienne. La boutique appartenait à l'origine à ma tante, Carol, et à ma mère, Jane. J'ai toujours eu l'opportunité d'exercer d'autres métiers, mais ce n'est rien comparé à celui de Buddies Toys. En 2019, j'ai repris le magasin. Cela fait maintenant 25 ans que je travaille ici !

Quelle a été la partie la plus difficile de la reprise de l’entreprise ?

J'ai eu la chance de pouvoir apprendre les ficelles du métier avant de devenir propriétaire. Mais je dirais que la partie la plus difficile a été d’apprendre le back-end de l’entreprise – des compétences comme la budgétisation et le marketing – parce que ce n’était pas une priorité avant de prendre la relève.

Êtes-vous toujours confronté à ces défis ?

Mon mari a repris la comptabilité. Quant aux autres défis, restez connectés ! Ce n'est que ma deuxième année en tant que propriétaire.

Comment avez-vous vu l’espace de vente évoluer au fil du temps ?

J'ai certainement remarqué un changement au fil du temps. Quand j'ai commencé, tout se faisait avec un stylo et du papier, mais maintenant, c'est un iPad. Nous avions l'habitude de publier des annonces dans les journaux, mais désormais, nous ciblons les clients en ligne. Même si beaucoup de choses ont changé, je pense que les choses les plus importantes restent les mêmes. Les gens veulent toujours faire leurs achats en personne parce qu’ils aiment l’expérience de se promener dans un magasin, en particulier dans un magasin de jouets !

Que pensez-vous de l’avenir du commerce de détail ?

Je crois que les petites entreprises prospéreront. Je pense également que les entreprises monolithiques prospéreront. Les deux répondent à un besoin et offrent quelque chose de différent aux clients. Amazon couvrira les achats standards mais les petits magasins donneront au public la possibilité de se promener. Les grands magasins et les centres commerciaux deviendront probablement des endroits que les clients continueront à fuir. J'achète soit en ligne, soit dans des petites entreprises.

Quelle est votre opinion sur Amazon et son rôle dans l’industrie du jouet ?

Les gens font plus que jamais leurs achats en ligne. Mais les petites entreprises locales ne sont pas suffisamment reconnues pour leur capacité d'adaptation. Nous savons quels articles sont difficiles à concurrencer, c'est pourquoi nous ne stockons pas ces produits. Par exemple, au lieu de proposer du Play-Doh, j'offre une marque de pâte à modeler fabriquée au Canada au même prix. Je crois qu'en offrant un service personnalisé couplé aux mêmes prix, c'est ce qui attire les gens.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?

Ma journée n’est jamais ennuyeuse et je reçois toujours un coup de pouce des clients !

Quel a été l’incident le plus drôle qui soit arrivé ?

Une veille de Noël, une maman et sa fille de quatre ans sont entrées dans le magasin. La mère faisait ses courses distraitement et sa fille n'arrêtait pas de demander des friandises, mais on lui a dit non. Alors qu’ils quittaient le magasin, la fille a crié à haute voix : « Je n’ai rien dans mes poches ». Cette déclaration surprenante nous a incités à inspecter ses poches. Il s’est avéré qu’elle y avait des dizaines et des dizaines de colliers. C'était tellement drôle le nombre de colliers qu'elle avait réussi à y fourrer !